Roseline Steinmann
Coach professionnel
Titulaire de la Société Française de Coaching

Vive le télétravail !


De nouveaux possibles grâce au télétravail : décentralisation, délégation, nouvelle autonomie, plus grande proximité avec la nature et moindre nécessité de vivre en ville...

J'ai aimé lire cette série d'articles publiés par Claude Arribas, coach systémique, à partir de ses réfléxions sur le confinement et ses effets systémiques. Alors je ne résiste pas au plaisir de partager ici ses observations sur le télétravail.

Pour accéder à la série d'articles complète  :  ANSE, Claude Arribas

Vive le télétravail (je parle ici des métiers qui peuvent le faire) car il va dans le sens de la dépollution, il va dans le sens d’une autre liberté, d’une décentralisation, d’une ouverture vers la nature car les gens auront moins besoin d’être centrés sur les grandes villes. D’ailleurs les pouvoirs publics devront adapter leur choix. Imaginons que le télétravail se développe et que les gens décident de quitter les grandes villes avec un retour « à la campagne ». Automatiquement cela va engendrer un retour à la nature, donc une réalité face à la notion du temps car la nature sait nous rappeler qu’il faut savoir laisser le temps au temps. La patience va se développer. Il y aura aussi besoin d’hôpitaux de proximité, et autres services publics qui devront se décentraliser. C’est sûr qu’internet sera très aidant mais dans la santé par exemple et d’autres domaines, la présence de l’être humain est indispensable, et il faudra réadapter l’offre à la demande.

Le télétravail change aussi le rapport face à la hiérarchie, il est plus délégatif, la confiance devient nécessaire, les messages et les décisions doivent être plus précis, clairs, mesurables. Peut-être qu’enfin, la réunionite aigüe va disparaître.

 

Comme le dit si justement Jean-Yves Reynaud, Coach Systémique : il manque juste l’odorat.

Oui, il a raison, il manque la présence  physique, la chaleur humaine, il y a une perte du lien, il manque ce petit regard qui fait la différence, ce petit clin d’œil qui apporte de la légèreté, ce moment d’échange entre les moments de travail, ce moment qui crée l’appartenance, qui crée l’intuition, qui crée l’irrationnel, ce moment de repos.

L’absence du collectif peut créer un vide, qui déshumanise.

Alors, oui, il faut déjà préparer l’après avec des moments pour recréer cette appartenance, ce lien, celui qui nous a manqué     Tout en gardant les avantages du télétravail. Ces moments ne peuvent plus être comme la réunion d’avant, ils seront forcément différents. Je pense que dans un premier temps, il y aura urgence de recréer du lien dans l’ensemble de l’organisation.

Ce lien sera d’autant plus fort, si on le crée tous ensemble, dans la même salle, pour repenser la nouvelle organisation, les nouveaux objectifs, les nouveaux indicateurs de mesure car peu de gens voudront revenir comme avant.

On sait tous que refaire du comme avant, c’est forcément voué à l’échec collectif. Et si le télétravail se développe, il sera alors nécessaire pour l’organisation de recréer ce type de rencontre régulièrement.

Extrait - Par Claude Arribas, coach systémique, ANSE - 16/04/2020     www.anse.fr


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